La rage de vaincre

L’équipe de David Ruch conserve son invincibilité au gymnase Lenglen grâce à sa victoire face àPalaiseau (33-28) samedi 22 octobre. Elle se maintient à la 3e place au classement de la poule.

Accrocheuses et accrochées, c'est ainsi que l'on aurait pu décrire les deux équipes qui se sont opposées ce samedi soir à Lenglen. 

Dardour ouvrait le bal, très rapidement suivie de Lopez pour inscrire les premiers buts de Rouen. La réaction de Palaiseau fut immédiate. Grâce à un pénalty réussi, les coéquipières de Dardant lançaient leur rencontre et inscrivaient quatre buts consécutivement. La machine bleue était lancée. De l'autre côté du terrain, Rouen n’y arrivait pas. Les passes et les tirs étaient ratés ou interceptés. Toutes les tentatives normandes échouaient. (3-6 à la 5e)


Pire encore, Palaiseau aggravait le score. Pourtant, Lopez et Gauthier donnaient leur maximum pour relancer les Béliers, mais encore une fois, sans succès, tombant sur une robuste défense des coéquipières de Schmitt. Au bout de plusieurs incursions dans la défense bleue et blanche, Pavlovic obtenait un pénalty. Sa transformation redonnait espoir aux protégées de David Ruch. (4-6 à la 10e). Lopez et Pavlovic trouvaient enfin le chemin des filets et replaçaient Rouen dans la partie. Lopez distribuait les passes avec une précision chirurgicale et prenait ainsi de court la défense de Palaiseau.


Les Normandes égalisaient et repassaient en tête. (9-8 à la 15e).
Venait au tour de Claire Debordeaux de s'illustrer dans cette partie. Ses coéquipières tenant désormais le score, elle devait impérativement fermer la porte aux attaques blanches et bleues. Sans solution, Palaiseau prenait un temps mort afin de modifier sa technique d'approche face au verrou défensif rouennais. Malgré les arrêts de Dardant, les Franciliennes ne trouvaient pas suffisamment de ressources pour marquer. Les tirs fuyaient le cadre de la cage ou étaient simplement stoppés par Debordeaux, repoussant trois fois consécutivement les attaques adverses. L’occasion pour Gauthier et Dardour de récupérer de précieux ballons de contre et d’inscrire 3 buts sans réponse juste avant la mi-temps. (16-11 à la 30e).


Comme en première période, Dardour lançait à nouveau les siennes en inscrivant le premier but de cette seconde mi-temps. Palaiseau, avec la rentrée d'Amuzou dans les buts, montrait un tout autre visage. La gardienne francilienne bloquait à elle seule les attaques Rouennaises quatre fois de suite, permettant son équipe de n’avoir en retard que trois buts d'écarts. (18-15 à la 35e).


La remontée de Palaiseau n'aura cependant pas duré longtemps. Lopez s'élançait du fond du terrain et comme en première période, distribuait des passes de grande classe converties en buts. Le problème d'Amuzou dans la cage adverse était contourné. Les Rouennaises passaient la vitesse supérieure. La formation francilienne ne manquait cependant pas de detérmination et continuait de s'accrocher, même si les Béliers prenaient une nouvelle fois le large grâce à Payton et Dardour. (23-18 à la 40e).

Schmitt et Gonzalez sollicitaient une nouvelle fois Claire Debordeaux, qui sauvait de justesse leurs tirs sur sa ligne de but. Rouen prenait un temps mort. David Ruch donnait ses dernières consignes en faisant souffler son effectif. La fin de match fut en effet à cette image. Les Normandes, solidaires en défense, fermaient une dernière fois la porte aux offensives de Palaiseau. 

Score final 33-28. Malgré une belle adversité de Palaiseau, Rouen l'emportait et, grâce à la trêve internationale, allait pouvoir enfin profiter d'un peu de repos.


Marius Flamein – Bord de zone

PROGRAMME DE MATCH